Le livre Les carnivores introduits : le chien viverrin (Nyctereutes procyonoides Gray, 1834) ; et le raton laveur (Procyon lotor Linnaeus, 1758) de Marie-José Duchêne et Marc Artois nous présente ce petit mammifère originaire d’Amérique du Nord et d’Amérique centrale :

« Animal de taille moyenne, le raton laveur se distingue par deux particularités : son masque de « bandit » noir et sa longue queue annelée. […] Le raton laveur est plantigrade et ses pattes sont pentadactyles. […] Les doigts sont flexibles, très sensibles à la stimulation tactile et capables de manipulations délicates. »

La vidéo Les ratons laveurs rois de la pêche publiée par le de National Geographic Wild France sur sa chaîne YouTube nous indique que « Le sens le plus important pour les ratons-laveurs, c’est le toucher. Les paumes de leurs pattes avant sont recouvertes d’une peau qui devient plus souple et plus sensible lorsqu’elle est humide. […] Elles lui disent si une chose est comestible. »

L’article Pourquoi les ratons laveurs s’appellent ils ainsi ?, sur le site Instinct animal, explique que « Le raton laveur est un mammifère omnivore mais à prédominance carnivore. Sa nourriture favorite est composée de grenouilles, de poissons, de tortues, d’insectes, de vers mais également de lapins ou de petits rongeurs. Ses proies sont donc pour la plupart des animaux aquatiques ou semi-aquatiques et il lui faut, pour les attraper, se rapprocher au plus près d’une rivière ou d’un cours d’eau voir de chasser dans l’eau directement. […] Une fois sa proie attrapée, le raton laveur la frotte ou la pétrit entre ses 2 pattes avant afin de déterminer avec précision quel type de nourriture il s’apprête à manger. En effet, des scientifiques ont remarqué que les doigts de ses pattes possèdent de très nombreuses terminaisons nerveuses qui lui permettent, grâce au toucher, d’identifier l’animal qu’il vient d’attraper. Depuis des siècles, la croyance populaire voulait que le raton laveur lave sa nourriture avant de la manger et qu’il était, par conséquent, un animal propre, doué d’un sens de l’hygiène inconnu jusque-là dans le règne animal. Aujourd’hui, l’observation des scientifiques nous éclaire enfin sur ce comportement si caractéristique à cet animal. »

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