Le site Mesurer le Ciel et la Terre du Centre national d’histoire des sciences à Bruxelles présente un modèle ancien d’équerre et nous donne une définition, ainsi que quelques informations à propos de cet instrument :

« Instrument formé de deux pièces ajustées à angle droit et servant soit à vérifier des angles droits, soit à tracer des angles et plans droits. Le nom équerre vient du latin exquadra du verbe exquadrare : rendre carré.

Qui ? L’origine précise de l’équerre étant inconnue, on ne peut avancer un nom d’inventeur.

Quand ? Il est difficile de déterminer précisément la date d’apparition de l’équerre mais il semble qu’elle existait déjà dans l’Égypte ancienne : en effet, elle était certainement utilisée pour favoriser la précision des angles dans la construction des Pyramides. Le musée du Caire conserve d’ailleurs des équerres datant de la XXe dynastie (XIIe siècle av. J.-C.).

Evolution : Au commencement, l’instrument ne consistait qu’en deux pièces en bois ajustées afin de former un angle droit. Aujourd’hui, on peut trouver des équerres ayant 2 ou 3 pièces ajustées et faites dans des matériaux aussi divers que le plastique, le bois et même le caoutchouc. »

Nous trouvons un résumé de l’ouvrage de Clément Mathieu Des équerres et des compas, non disponible dans les bibliothèques suisses romandes, sur le site de la librairie indépendante Unithèque qui confirme ce qui suit :

« L’équerre sert à tracer ou à indiquer l’angle droit, sinon c’est une « fausse-équerre ». Son emploi, connu il y a plus de 4000 ans dans l’Egypte ancienne se poursuit aujourd’hui pour de multiples métiers. »

→ Lire la suite sur le site Interroge.