Le genre Camelus est divisé en deux espèces distinctes comme nous le confirme l’ouvrage The camel : its evolution, ecology, behavior, and relationship to man de Hilde Gauthier-Pilters et Ann Innis Dagg dans ces termes (traduit de l’anglais avec DeepL) : Les deux seules espèces vivantes de chameaux sont le dromadaire (Camelus dromedarius) et le chameau de Bactriane (Camelus bactianus).
L’entrée « Chameau » de l’Encyclopédie Larousse en ligne précise :
« Aujourd’hui, on appelle communément « chameaux » les quelque 20 millions d’animaux du genre Camelus vivant dans le monde, dont les neuf dixièmes sont pourtant des dromadaires. Les trois quarts habitent l’Afrique et sont domestiqués depuis les temps préhistoriques. Seuls quelques dromadaires, introduits en Australie au xixe siècle, ont retrouvé une totale liberté (population férale).
Les chameaux de Bactriane, se rencontrent à l’état domestique en Iran, en Afghanistan, au Kazakhstan, au Pakistan, en Chine et en Mongolie. Quant aux chameaux sauvages, ils comptent moins d’un millier d’individus, à vivre dans le nord de la Chine (province de Gansu et désert de Takla-makan) et dans le sud-ouest de la Mongolie (désert de Gobi). »
Vous trouverez de nombreuses autres informations sur les différences entre chameaux et dromadaires dans l’article de l’Encyclopédie Larousse.
Une archéozoologue du Muséum d’histoire naturelle de la Ville de Genève nous a aussi indiqué que pour différencier les deux espèces, on peut se fier aux zones géographiques et au fait que les pattes des chameaux de Bactriane sont plus courtes. De plus, les chameaux supportent les déserts froids contrairement aux dromadaires qui eux ne supportent que les déserts chauds et secs ce qui fait qu’ils ont plus de laine. Elle ajoute encore que ce sont des dromadaires domestiques qui, en Australie, sont retournés à l’état sauvage. En effet, il n’existe plus de dromadaires sauvages à proprement parler.
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